Le différentiel sert à transmettre la puissance qui arrive de la transmission par l’arbre de celle-ci vers les roues. Il a une tâche particulière car les roues ne doivent pas virer à la même vitesse la plupart du temps dû aux virages et aux conditions routières.
Si vous tournez avec votre voiture, il faut savoir que vos roues d’un même essieu décrivent des cercles de grandeurs différentes. Donc, l’un des deux cercles est plus grand que l’autre et cela confirme que la vitesse d’une roue est supérieure à l’autre puisque qu’elle arrive au même lieu à la fin.
Tout cela est possible grâce au différentiel qui peut transmettre une traction par ces roues tout en leurs permettant de travailler indépendamment l’une de l’autre. Le tout est lubrifié par une huile à engrenage qui est essentiel au fonctionnement.
Il existe plusieurs stratégies dans l’automobile.
L’automobile est en constante évolution et elle ne cesse de nous impressionner. Chaque année, des nouvelles conceptions fraîchement arrivée sur le marché font en sorte que certaines voitures de démarquent du lot.
Par contre, nous pouvons quand même expliquer la grosse base traditionnelle.
La propulsion était un système fréquemment utilisé par le passé. Simple et robuste, il était préconisé pour une mécanique simple et facile d’entretien. Par contre, ce genre de principe est désagréable à conduire lors de conditions hivernales.
La traction est celle qui a suivi comme étant la plus populaire. elles ont poussées comme des champignons dans les années 80 et 90 grâce aux véhicules asiatiques. Elle se fait avec une boîte-pont qui sert de transmission et de différentiel avant. Les rapports sont faits et à même la transmission, un petit différentiel intégré transmet la puissance aux joint homocinétiques avants (joints de cardan en Québécois mais pas le bon terme technique).
Il n’y a donc pas besoin d’arbre de transmission (driving shaft). Ce type de transmission est génial pour la traction en hiver mais n’est pas privilégié pour les voitures sports avec une grande puissance car cette mécanique est plus fragile.
Les 4×4 traditionnels sont souvent destinés à une mécanique de camion. Robuste et solide, cela ajoute tout de même beaucoup d’organe mécanique de plus. Ce principe oblige à deux différentiels séparés, un devant et un derrière. Ensuite, mise à part la transmission, il faut aussi un boîtier de transfert.
Le boîtier de transfert est un organe à la sortie de la transmission qui gère l’accouplement des 4 roues. Les variations sont donc exécutées par lui (2wd, 4wd, 4wd low).
Les 4×4 ont la capacité pour la plupart d’être décommandé au besoin. Ils peuvent donc être propulsion temporairement, en 4×4 de deux ratios différents (high et low) pour différents travaux selon le degré de force demandée.
Dans les plus récents, il y a aussi des modes automatiques et le tout géré par ordinateur et les embrayages peuvent se faire en pleine route. Lors de cette méthode, le véhicule va passer la plupart de la route sur propulsion pour économiser de l’essence.
Les tractions intégrales sont des versions plus agiles du 4×4. Souvent utilisés dans les voitures, elles sont plus agiles et avec un couple aux roues mieux réparti. Par contre, ce n’est pas aussi fort pour le travail qu’un 4×4 traditionnel.
L’une des catégories de TI est la semi-permanente qui est très présente dans le marché. Elle a la particularité d’être 2 roues motrices la plupart du temps pour l’économie d’essence. Lors de variation de vitesse entre les deux essieux, elle peut enclencher l’embrayage de l’autre essieu pour devenir intégrale par un principe de visco-coupleur. Ce principe permet une variation du couple entre l’avant et l’arrière selon les besoins. Ce système demeure moins rapide de réaction qu’un embrayage permanent.
Il est évident qu’avec toutes ces technologies différentes, on a aussi des types d’huile différentes. Les différentiels ont donc des
options internes d’auto-bloquant ou de visco-couplage qui demandent des additifs différents les uns les autres. Voici la liste des huiles:
Il est essentiel de vérifier et de mettre le bon type d’huile pour un fonctionnement correcte et surtout une durabilité des pièces. Certaines applications ont été spécialement conçues pour une mécanique spécifique comme les huiles de différentiels arrières Honda qui sont souvent uniques depuis quelques années.
Il me semble inutile de le dire car cela me paraît évident mais, il n’est peut-être pas fou de le dire pour promouvoir la prévention. Les huiles à différentiels travaillent très fort et les engrenages sont sollicités au maximum causant de la limaille de fer et des sédiments. De plus, un manque d’étanchéité peut causer une présence d’humidité provoquant un cambouis qui nuirait à la lubrification.
Le plus simple sera toujours de vérifier les intervalles demandés dans votre guide d’entretien fourni avec la voiture. Ce guide renferme la charte d’entretien idéale créée par les ingénieurs qui ont conçus votre véhicule. J’imagine qu’ils doivent savoir de quoi ils parlent.
Dans l’optique où l’entretien est pour prolonger au maximum la qualité de la mécanique d’une automobile, il est du devoir des propriétaires d’autos de suivre les recommandations des manufacturiers pour être à jour pour les remplacement de fluides divers incluant celui des différentiels.
Si jamais cette lecture vous a convaincu de faire l’entretien de votre différentiel, nous en sommes ravis. Profitez de l’occasion pour mettre vos fluides à jour et ayez une voiture fiable et bien entretenue.